Encore un dérapage plus qu'un écart
de langage ou une erreur, un discours inacceptable dans toute société qui se
dit "civilisée" !
Le Député PS Dominique Raimboug Interrogé
sur le fait que les auteurs d'agressions sexuelles, punies de cinq ans
d'emprisonnement, peuvent faire l'objet d'une contrainte pénale
Moi, Angélique Veillard,
thérapeute et sexologue, auteur du livre « L’interdit Universel, l’inceste dans
tout ses états », je m’insurge de lire la phrase du député PS Dominique
Raimbourg qui a présenté lundi devant la presse les cas d'application de la
nouvelle «contrainte pénale» et qui a expliqué que des attouchements sexuels
dans le cadre familial ne justifieraient pas la prison.
Je ne comprends pas comment, à cette heure, les associations de victimes de l’Inceste et les associations luttant contre la pédocriminalité n’aient pas encore répondu.
Je ne comprends pas comment, à cette heure, les associations de victimes de l’Inceste et les associations luttant contre la pédocriminalité n’aient pas encore répondu.
Je trouve scandaleux de lire ce genre de discours ! Je trouve
anormale qu’une femme puisse se faire violer la nuit, qu’une femme se fasse
violer par son mari. Mais OSER DIRE qu’un oncle même un peu alcoolisé peut
avoir des gestes déplacés envers sa nièce ou son neveu est inadmissible,
intolérable et déplacé dans une société dite démocratique et humaine. Je cite
le parlementaire Dominique Raimbourg qui a répondu lundi à la presse : «Il y a
des infractions sexuelles qui ne signalent pas un ancrage dans une délinquance
particulière». La contrainte pénale pourra donc concerner, par exemple, «un
oncle qui, à la fin d'un repas de famille un peu alcoolisé, a un geste déplacé
envers sa nièce».
N’oublions
pas que ce genre de « tripotage sexualisé » n’est pas concevable, car il va
entrainer pour l’enfant des dommages psychologiques ainsi que des perturbations
sexuelles, affectives et relationnelles à l’âge adulte. Monsieur le Député, cet
enfant qui a été violé, car c’est un viol par un membre de la famille, donc de
l’inceste, Monsieur le Député ne savez-vous pas que plus tard, devenu adulte
cet enfant se retrouvera très souvent confronté à des difficultés dans la vie,
dans son lien à l’autre et dans la confiance en l’autre.
Monsieur Raimbourg êtes-vous un de ces personnages qui cautionne les incestueurs qui détruisent l’enfant, la vie ?
Monsieur Raimbourg êtes-vous un de ces personnages qui cautionne les incestueurs qui détruisent l’enfant, la vie ?
Je rejoins totalement Monsieur Patrice Ribeiro qui estime que « le message d'indulgence qui va être envoyé sera reçu cinq sur cinq par les délinquants». «On peut ainsi tripoter sa petite nièce, ironise-t-il, ce n'est pas bien grave pour M. Raimbourg, et cela ne mérite au fond, selon lui, qu'une petite contrainte pénale. Mais on nage en plein délire!»
En effet, nous sommes dans la folie institutionnelle, un GRAND DELIRE PSYCHOPATHIQUE d’un système qui cautionne l’inceste et qui ne veut pas que les choses bougent car si cela bouge, ces personnes ne pourront plus tripoter les enfants et leurs petits enfants.
Je comprends mieux aujourd’hui, en lisant les propos d’un député (peu importe son appartenance politique), que je sois menacée de mort suite à la sortie de mon livre et suite au combat que je mène contre l’inceste et la pédocriminalité, je comprends mieux pourquoi la loi qui considérait l’inceste comme un crime a été abrogée.
Demain, nous mettrons en ligne, grâce à l’interview de Smaïn Bedrouni, une vidéo dans laquelle, j’ai le courage de m’exprimer. Monsieur le Député, les personnes qui incestent les enfants devraient passer devant la cour d’assise et être condamné à l’incarcération. Mais Monsieur le Député vous devait avoir raison car si une telle loi passait, combien de politiciens comme vous et de personnalités importantes pourraient se retrouver devant la cour d’assisse. Il vaut mieux pour vous, en effet, ne pas considérer l’inceste comme un crime POURTANT c’est un crime contre l’humanité comme peut l’être tous les actes d’abus sexuels et de viols sur les enfants, les adolescents et les femmes.